Spécialiste des techniques de synthèse, chercheur en modulations sonores et explorateur de séquences impossibles, le musicien de la région Lilloise, qui au milieu des années 90 produisait une excellente musique d’influence Berlin school, s’investit depuis quelques années dans la création d’œuvres qui projettent son discours au delà des sphères habituelles de la musique synthétique. L’artiste avant-gardiste propose des compositions dans lesquelles les modulations et variations sur les timbres constituent un véritable acte de composition et un geste musical. Musique cérébrale en même temps que révélatrice d’un univers original et personnel, elle offre toute sa grâce à celui qui sait l’appréhender dans ses moindres détails.
Frédéric Gerchambeau et Bertrand Loreau, le retour – “Anantayamo”-J’admets que ses 15 premières minutes ne sont pas faciles à apprivoiser. Une fois passé ça, nos oreilles embarquent dans un genre de plus en plus accessible, toujours alambiqué mais sans plus, où la musicalité s’étend dès le seconde moitié de Nabhadruma. Par la suite nous entrons dans un jardin musical sans failles où la splendeur des séquences, des arpèges et des solos de synthé est plus qu’une vision auditive, un peu comme dans Catvaratempo. Sylvain Lupari (01/02/21) : https://www.synthsequences.com/post/loreau-gerchambeau-anantayamo-2020-fr
“Primitive Blue” – Frédéric Gerchambeau-Primitive Blue est le résultat à la fois alambiqué et hors de tout style répertorié de ma rencontre avec Nicolas Guillemant, un autre musicien électronicien. Croisé sur le forum francophone Anafrog, j’ai immédiatement aimé son style musical à la fois très personnel, très mélodique et très audacieux. C’est moi qui, au détour d’un mail, lui ai exprimé mon plus plus vif désir de faire un album avec lui. Moi possédant un modulaire eurorack et lui ayant un Moog Matriach, je me suis dit que ce serait intéressant de faire dialoguer nos deux machines.
“Pourpre” – Frédéric Gerchambeau-Pourpre est le résultat toujours lumineux, positif et mélodique de ma rencontre avec PEM, un autre musicien électronicien habitant le Puy-en-Velay. Croisé sur le forum francophone Anafrog, j’ai immédiatement aimé son style musical à la fois très personnel, très mélodique et très riche. C’est moi qui, au détour d’un mail, lui ai exprimé mon plus plus vif désir de faire un album avec lui. Toujours désireux d’aller plus loin musicalement et appréciant ce genre de défi, il n’a pas hésité.
“Amra” – Frédéric Gerchambeau-Amra est le fruit aux saveurs très originales de ma rencontre avec Bruno Karnel, chanteur, compositeur et multi-instrumentiste que j’avais chroniqué lorsque j’écrivais pour le webzine Clair & Obscur.
“Ars Modularis” – Frédéric Gerchambeau-En créant Ars Modularis, je me suis inspiré de la physique quantique, du bouillonnement continuel de la matière à l’échelle des particules élémentaires, et du temps qui s’écoule dans un sens ou dans l’autre. Du coup, mes sons font la même chose, ils bouillonnent sans cesse et paraissent aller vers l’avant ou vers l’arrière ou font réellement ainsi.
“Catvaratempo” : chronique et interview C&O-Frédéric Gerchambeau et Bertrand Loreau nous avaient déjà offert l’an dernier Vimanafesto, un superbe CD en duo, qui renouvelle et prolonge en douceur ce genre Berlin School devenu discret dans les nouveautés (à moins d’aller voir du côté de quelques « vétérans » toujours actifs, comme le Britannique Ian Boddy avec son groupe ARC, et quelques autres). Tout à l’opposé d’un Ian Boddy à spectre large, qui varie styles et collaborations et aborde parfois l’electronica ou l’ambient, Frédéric Gerchambeau comme Bertrand Loreau sont deux « purs et durs » qui restent résolument fidèles, mais à leur façon bien personnelle (ce qui n’est pas du tout contradictoire, juste enrichissant), à un genre...
“Vimanafesto”, la rencontre de deux artistes PWM (F. Gerchambeau et B. Loreau)-Vimanafesto est une œuvre où s’associent les recherches sonores avant-gardistes de Frédéric Gerchambeau et la sensibilité plus romantique de Bertrand Loreau. Les deux artistes qui revendiquent l’influence de la « Berlin school » ont ainsi produit une œuvre originale qui tire son inspiration de la musique électronique des années 70 et qui se projette en même temps vers des espaces sonores inexplorés.
Lettre d’information n° 40-Amis de PWM, Cette fois on est dans le dernier virage avant le synth-fest 2016. Il s’agit d’un important événement pour une petite structure comme la nôtre et il représente un énorme investissement pour les membres du bureau de l’association, en particulier pour notre président, Olivier, qui gère les relations avec les exposants, les intervenants, et bien d’autres choses encore. David, Charles et moi faisons tout ce que nous pouvons pour répondre à des questions, parler de l’événement, mettre à jour des documents, le site internet, prévoir notre stand, donner des flyers et des affiches, communiquer, partager, prévoir, anticiper, etc....
Lettre d’information n° 39-Chers amis de PWM, La dernière lettre d’infos de l’association est en ligne. N’oubliez pas que la rubrique médiathèque vous permet de retrouver presque tous les articles que nous produisons depuis 2009, comme des dossiers sur Klaus Schulze, Tangerine Dream et Jean-Michel Jarre que l’association PWM éditait au milieu des années 90. D’autres viendront sur Vangelis, Tim Blake, Kraftwerk. Bonne lecture de la lettre d’infos n°39. A très bientôt au synth-fest ou vous pourrez rencontrer tous les artistes que nous distribuons. Profitez du synth-fest pour rencontrer en particulier Alpha Lyra, Kryfels, Sequentia Legenda, Lionel Palierne, MoonSatellite, Olivier Briand, Nanisound, Anckorage et Franck...