Slow Life

15,50

Slow Life est une odyssée musicale d’une durée totale d’un peu moins de 45 minutes formant un diptyque avec l’album 2+2. C’est aussi un manifeste à la liberté de création, une ode au hors-piste, de l’expérimental qui sait rester musical, de la musique électronique qui n’oublie pas d’être aventureuse et exploratrice.

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Description

Slow Life

2+2 et Slow Life resteront peut-être un cas unique dans la discographie PWM, un diptyque. En peinture, un diptyque est l’assemblage côte à côte de deux toiles indissociables de même taille et dans le même esprit mais représentant des choses différentes. Là, c’est pareil, sauf qu’il s’agit de deux albums, 2+2 et Slow Life. Mais pourquoi ce diptyque, qui n’est donc pas un double album mais deux albums bien distincts ? Ceci n’était en rien prévu au départ, ceci est né dans le cours de l’histoire, mais encore faut-il que je vous raconte l’histoire.
Alors voilà, le début de l’histoire est celui-ci. J’ai lancé, il y a quelques mois, le projet d’une compilation qui se serait appelé “Libertés” dans laquelle chaque musicien participant aurait pu montrer une face plus inhabituelle et secrète de son talent et de sa musique. Le projet, à mon grand regret n’a pas abouti. Désintérêt ? Incompréhension ? Peu importe, c’est derrière moi maintenant. Et donc personne ne m’a envoyé de morceau pour alimenter cette compilation. Enfin si, un seul musicien, Guillaume Paul. Du coup, ma compilation se réduisait à tout juste deux morceaux, le mien et celui de Guillaume Paul. Très insuffisant pour faire un quelconque album. À moins de doubler la mise, là ça pouvait devenir jouable. Encore fallait-il que Guillaume Paul ait un second morceau de qualité à me proposer, pas sûr. Je lui ai donc demandé, à tout hasard. Et, ô bonheur, dans la journée suivante, j’avais un second morceau de lui, et de grande qualité. Je n’avais plus qu’à créer un second morceau personnel pour avoir au bout quatre morceaux en tout et presque 37 minutes de minutes de musique. L’album 2+2 était né. L’histoire aurait pu s’arrêter là, sauf que…
Il fallait maintenant que je crée une pochette pour 2+2. Pas de souci, j’ai l’habitude. Je fais ça avec Craiyon, un excellent logiciel gratuit d’intelligence artificielle dédié à la création graphique. En général ça me prend une petite semaine, histoire d’avoir été jusqu’au bout de mon idée de départ, et d’être complètement satisfait du résultat final, sachant qu’il faut une front cover, une back cover, deux intérieurs gauche et droite, et last but not least un rond pour illustrer le disque lui-même. Comme vous l’imaginez, il faut des dizaines et dizaines de dessins, voire des centaines, pour parvenir à un résultat irréprochable. Pour 2+2, le thème de ma recherche graphique était que cet album était certes court mais qu’il était un géant tel qu’en lui-même. D’où l’idée pour faire comprendre visuellement ceci d’utiliser la planète Jupiter. Ok, Jupiter, et après ? Ah, voilà, que diriez-vous d’une petite Jupiter tenue dans les mains d’une jolie femme ? Pas mal, non ? Allez, c’est parti…
Et c’est là où, justement, les choses sont parties dans… l’imprévu. Mais je vais trop vite. Je dois expliquer. Pour créer mes illustrations avec l’IA, j’utilise ce qu’on appelle des prompts, c’est à dire des phrases plus ou moins longues et plus ou moins complexes qui décrivent à l’IA ce que je veux obtenir. Et peu à peu, au fur et à mesure des résultats, on précise, on affine, ou on redéfinit l’idée initiale. Or, dans une partie de mon prompt, très évolutif, pour bien faire comprendre à l’IA la beauté des femmes que je voulais obtenir, j’ai employé le terme de “goddess of love”, “déesse de l’amour”. Ce qui a parfaitement fonctionné. J’ai obtenu ainsi toute collection de déesses de l’amour à la chevelure blonde et abondante tenant Jupiter dans leurs mains.
Alors quoi ? Où cela a-t-il derapé ? C’est que, outre des jolies blondes, j’obtenais aussi, assez souvent et d’une manière incompréhensible… une belle jeune femme brune nageant dans le fond d’une piscine. Bon, une fois ou deux, voire trois, pourquoi pas ? Mais quand cette jeune et jolie brune insiste pour nager avec grâce devant vous dans sa piscine alors que vous dites bien à l’IA qu’il vous faut une belle blonde tenant Jupiter dans ses mains, que devais-je en penser ? Bon, comprenez bien que ce n’était absolument pas un problème en soi. Mais c’était intriguant. Qui était cette jolie brune en maillot de bain violet qui forçait à ce point mon attention ? Et si…
Et si c’était elle la véritable déesse de l’amour à qui je priais d’apparaître, la vraie Goddess of Love ? Oui oui, les choses dérapaient. Mais je résistais à grands coups de prompts surprécis et longs comme des romans. Cependant, la jolie baigneuse brune réapparaissait sans cesse. Oui, c’était bien elle, et elle seule, la véritable Goddess of Love.
Alors j’en ai discuté avec Guillaume Paul. Et si on lui faisait un album pour elle seule, un deuxième album court juste pour lui donner vie le temps de quelques morceaux ? C’est ainsi qu’est né Slow Life, 45 minutes consacrées à une jeune femme brune souriante qui n’existe pas mais qui se plaît à nager sans relâche dans sa piscine sous un soleil d’été sans fin.
Voilà, maintenant vous savez tout.

Tracklist

  1. Swimming In The Pool      12’30
  2. Sister Of The Sun                11’37
  3. Goddess Of Love                 10’19
  4. Eternal Smile                        10’25

Total : 44’51

 

Informations complémentaires

Année

2025

Packaging

Digipack

Support

CD

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