Description
Spiral Lights
Bertrand Loreau already released several albums on the well known Musea label in France.
Since the album “Journey Through The Past” Bertrand started a re-birth of his Berlin School style of music on the german label Spheric Music.
After releasing “Nostalgic Steps” and “Interférences” (both on Spheric Music), “Spiral Lights” is the most recent release.
His main focus are the sequences that are the typical character of Berlin School inspired tracks.
When you listen to his new album you hear the influence of Klaus Schulze and Tangeirne Dream, but also the typical Loreau style that adds romantic and harmonic melodies.
Recommendable to all Berlin School electronic music fans!
Je suis très content de voir que Bertrand Loreau continue de solidifier son emprise sur la MÉ contemporaine. C’est un brillant artiste et un superbe compositeur dont le talent fait jaillir tout ce beau mouvement de la nouvelle French School (Olivier Briand, Alpha Lyra, Awenson et Moonsatellite) que l’on retrouve chez PWM Distrib. J’ai fouillé un peu sa galerie d’art sonique et je peux vous garantir que le synthésiste de Nantes y cache encore plusieurs petits bijoux. Sauf que “Spiral Lights” n’est pas vraiment une nouveauté. Ceux qui sont familiers avec son album Sequences, paru en 2011 sur le collectif Français pour la MÉ PWM, seront en terrain connu car “Spiral Lights” est une reprise de cette compilation de titres composés entre 1988 et 2005. Sauf que “Spiral Lights” les aborde, et les enrobe surtout, avec une nouvelle approche musicale qui donne un peu plus de relief et de couleurs aux premières esquisses de Sequences qui était plus concentré sur l’art des mélodies sur plans de séquences que sur les enveloppes harmonieuses des synthés et de leurs chants allégoriques. C’est donc pour cela que les harmonies et les solos d’un synthé qui revêt un habit de rossignol chantant dans un orchestre de jazz nous semblent étrangers dans l’ouverture de “Séquence Souvenir”. Tout d’abord, le titre s’allume avec de chaudes brises au lieu des séquences sombres qui piétinent les ombres harmoniques de son prédécesseur. L’amorce du rythme est moins violente. En fait les séquences oscillent avec autant de mordant, mais leurs fougues sont contenues dans les suaves harmonies d’un synthé très romanesque. Idem pour le délicieux “Arc en Ciel” qui est nettement plus musical ici. En fait, c’est tout le squelette musical de Sequences qui est modifié par une approche nettement moins rude, plus harmonique. Un peu comme un bijou que l’on poli, Sequences tourne savoureusement en “Spiral Lights” dans ses nouveaux habits soniques. Avant de s’envoler avec sa ligne de séquences et ses ions sauteurs qui serpentent des vents imaginaires, “Cerfs Volants” s’enrobe d’une douce faune aviaire où les pépiements des oiseaux chimériques se fondent dans la mélancolie d’un synthé aux solos très lyriques. Ce titre étend un tout nouvel impact ici. Il n’y a pas beaucoup d’éléments nouveaux sur le très beau “Rue Colbert” si ce n’est que le rythme est mieux cerné par une enveloppe plus harmonieuse où les solos de synthé dominent les percussions. Si vous n’avez pas encore entendu ce titre, ça est un très bon qui respire les influences de Tangerine Dream des années Le Parc ou Underwater Sunlight. Un autre titre qui revêt un cachet nettement plus mélodique, amplifiant son aura de solitude, est le très beau “Lisbourne Part I” dont les charmes feraient les délices des boîtes à musique contemporaine. Le plus gros impact de ce nouveau sound-lift de Sequences se fait entendre sur “Lisbourne Part II” où toutes les nuances, les douceurs et subtilités le dépouille de son aspect primitif. Les passages entre les différentes mélodies et ambiances, ainsi que ceux exploitant des structures plus libres, qui tapissent les 20 minutes de “Lisbourne Part II” se font plus complices, avec plus de douceur et avec plus de musicalité. C’est un très bon titre où Bertrand Loreau s’amuse à déstabiliser les oreilles avec des dénouements et directions tout à fait inattendues. Excellent! Idem pour “Lisbourne Part III” qui, même si les dates des concerts diffèrent, suit étonnement la progression de “Lisbourne Part II” mais avec une influence dans des rythmes, et non les harmonies qui sont très personnelles à Bertrand, qui respire ceux de Tangerine Dream, périodes Schmoelling et Haslinger. “Lisbourne Part IV”; c’est “Séquence Libre” et son carrousel de séquences qui tournoient comme un rêve dans l’espace. Ici, comme partout dans “Spiral Lights”, le mouvement des séquences est orné de parures mélodiques forgées dans des brumes, des chœurs célestes, des orchestrations et des solos nasillards qui ajoutent plus de mélancolie à un titre dont l’introduction est nappée d’une délicate voix enfantine. Faire du beau neuf avec du beau vieux? “Spiral Lights”est plus que cela! Lambert Ringlage a vu tout le potentiel des structures de Sequences et Betrand Loreau lui a donné un second souffle l’habillant d’harmonies et d’ambiances. Ce faisant, Sequences n’est plus! Si “Spiral Lights” reprend ses bases rythmiques, il inonde le mouvement des séquences avec des caresses et des chants de synthés plus poétiques qu’électroniques. Et c’est le charme de l’illusion. Tout au long de “Spiral Lights” on a la vague impression d’être en terrain connu, comme on a l’impression de voler dans de nouvelles sphères où les rythmes et les mélodies se caressent mutuellement dans des ambiances cosmiques et éthérées qui faisaient cruellement défaut, une fois que l’on a entendu cette nouvelle version de Sequences. Voilà de quoi est réellement fait “Spiral Lights”. (dimanche 16 mars 2014) Sylvain Lupari Guts of Darkness
Peter –
Hello Bertrand. I hope you are fine. Just few words … At the moment I have your great album SPIRAL LIGHTS in my car. My favourite track is no. 3. Today I was listening to it during one hour nonstop (always on repeat). This is such a MASTERPIECE … unbelievable!
Kind regards
Peter, Basel/CH