Parsec

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Kryfels

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UGS : KRYF_PARSEC_CD Catégorie : Étiquette :

Description

Parsec” est le premier album de Kryfels, un artiste français dans la lignée de Klaus Schulze.

Il nous propose ici de longues pièces intimistes et pleines de surprises analogiques.

Ici, pas de synthés vrtuels, tout est fait à la main et ciselé comme une pièce d’orfevrerie.

liste du matériel utilisé : Roland SH5, Korg Monopoly, Yamaha CS30, Roland System 100 (model 101 and model 104), Elka Rhapsody 490, Eminent Solina, Korg PE1000, Korg MS20, Farfisa Syntorchestra, Waldorf Q.

 

Kryfels (alias Richard Rafaillac pour l’état civil) est un nouveau venu parmi les artistes de Patch Work Music, ce label spécialisé dédié à la promotion des musiques électroniques progressives françaises qui se revendiquent ouvertement de l’héritage “Berlin school”. Et il ne dénote pas dans le catalogue en pleine expansion de nos amis nantais, tant sa musique, essentiellement conçue et réalisée à partir de vieux synthétiseurs analogiques (pour les connaisseurs : Roland SH5, Korg Monopoly, Yamaha CS30, Farsisa Syntorchestra… la liste est longue !) s’apparente aux travaux de Klaus Schulze signés durant la première partie des indétrônables et référentielles années 70. La démarche créative de Kryfels se révèle fort intéressante tout en imposant le plus grand respect, dans le sens où ce passionné de claviers vintages n’utilise absolument aucun synthétiseur virtuel pour composer et enregistrer ses fresques planantes. Ici, tout est fait main si l’on peut dire, comme à la grande époque des valeureux pionniers du genre. Et avec un titre pareil (rappelons qu’un parsec est une unité de distance astronomique qui équivaut à un peu plus de 3 années lumières), Kryfels affiche clairement ses intentions : celles de nous faire voyager très loin dans notre cosmos intérieur ! De fait, le pari s’avère plutôt réussi tant l’inspiration est au rendez-vous, tout comme le soin apporté à l’enregistrement, au mixage et au mastering, signé pour ce dernier de main de maître par Olivier Briand (qu’on ne présente plus ici).
Ce premier album se divise en six plages indépendantes dont les durées varient entre 8 et 20 minutes, ce qui laisse à chaque fois à l’auditeur un laps de temps suffisant pour une belle expérience immersive. On y retrouve à peu près tous les ingrédients de la musique du grand Klaus, à savoir de longues nappes profondes étirées à l’infini (et parfois austères, comme sur le magnifique et très prenant “L’Au-revoir Des Eléments”, avec son introduction glaciale façon “Nosferatu” de Popol Vuh), quelques rares envolées séquentielles (l’excellent “Canopus”, sorti tout droit de la bande originale d’un film SF/Fantastique imaginaire) et autres solos de claviers tout aussi discrets, pour ne pas dire confidentiels (sur l’aérien “Gienah” ou sur la seconde partie de “Alcyone”, proche de l’esprit “Cyborg”, “Picture Music” et “Blackdance” de qui vous savez).

En effet, “Parsec” sort un peu – pour ne pas dire complètement – du schéma classique “nappes/séquences/solos” afin de s’intéresser davantage aux ambiances proprement dites. Et il en résulte un album qui ne décolle jamais totalement (exception faite de l’introductif “Urvent”, dont les vents électroniques côtoient le génie d’un “Timewind”) et qui reste presque en état de “suspension” d’un bout à l’autre. Pourtant, cet opus nous emmène bel et bien aux confins de l’univers comme savaient le faire ses illustres modèles d’antan, armés de leurs étranges et imposantes machines.

Malgré ses références bien appuyées, une palette sonore mille fois utilisée (mais ô combien maitrisée !) et des compos qui ne cachent rien de leur évidente source d’inspiration, “Parsec” est un album plus que fréquentable, qui ravira à coup sûr tous les fanas des musiques planantes à l’ancienne. Espérons que ce premier essai transformé appellera une suite, car ce serait vraiment dommage de s’arrêter en si bon chemin…

Philippe Vallin (7,5/10) pour Clair et Obscur 2014

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Boîtier crystal

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