Kryfels présente son nouveau CD SPACEMIND.
“J’ai élaboré SPACEMIND autour d’une histoire : celle du premier être humain qui voyagera dans l’espace-temps, c’est à dire plus vite que la lumière.
Le postulat est que l’esprit et l’Univers sont intimement liés.
C’est l’objet de Neuronal activation for space-time travel“, en vue de préparer le voyage.
“Crepuscular march” parle de la marche de l’astronaute vers son vaisseau spatial.
“Space-time crossing” est le voyage lui-même.
“Eternal farewells” est relatif aux adieux, au fait que le voyage est un aller simple vers le futur : Le deuil de sa vie passée et de ses proches doit être fait.
“The arrival – Kepler 186f” concerne l’arrivée sur la planète habitable “Kepler 186f”.
“A new existence” est explicite par son titre.
“Forgotten light” termine sur la question du départ, de la mémoire et de l’oubli.
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Ils en parlent
Une musique d’émotion qui semble enregistrée avec une grande spontanéité. L’impression d’être assis à côté de l’artiste et de l’entendre créer une musique improvisée, même si elle ne l’est pas complètement, est saisissante. On a la sensation d’une musique qui ne serait jouée que pour soi ; l’artiste établissant une connexion directe avec son auditeur. La totale sincérité de cette oeuvre, assez rare en musique électronique, peut évoquer certains des moments intimistes des concerts de Klaus Schulze de 1973 ou de 1974. Spacemind est le fruit d’un artiste qui prolonge une certaine manière de composer qui a été abandonnée avec l’arrivée des techniques numériques au début des années 80. Il en résulte une oeuvre délicate dont l’intimité et la beauté intérieure font oublier ses petits approximations techniques et la perfection des disques un peu aseptisés et sans âme qu’on entend trop souvent. Hubert Borien
